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A- Les stéréotypes à l'embauche

 

 

 

Les handicapés sont victimes de nombreux prejugés qui restent tenaces : moins rentables pour l'entreprise, fréquentation peu agréable, souvent malades etc. Toutes ces motifs restent prétextes pour ne pas les embaucher. 

 

Les personnes handicapées sont souvent perçues sous un angle affectif et de compassion.

Les stéréotypes de l’entourage professionnel concernant les travailleurs handicapés peuvent les freiner dans leur intégration dans l’équipe de travail, leur maintien dans l’emploi et leur évolution professionnelle.

Pourtant, ce sont des personnes courageuses mais certains cas peu ou pas mobiles sont moins productifs.

Néanmoins, 69% des employeurs et salariés précisent qu'elles ne sont pas plus absentes que les autres. Or, le préjugé qu'elles soient des personnes instables et fragiles conduit à penser qu'elles risquent davantage d'avoir un accident de travail.

 

La crainte la plus répendue est celle que ce sont des individus plus lents et moins productifs d'où la crainte de répercutions sur la rentabilité et sur le rythme de l'équipe de travail.

Cependant, 82% des salariés estiment que les salariés handicapés sont aussi performants que les autres.

Lorsque l’on interroge les managers sur ce que le handicap leur évoque, près de la moitié (49 %) des qualificatifs qui leur viennent à l’esprit sont négatifs, contre 30 % de positifs et 21 % neutres.

 

La peur d'être contaminé est rare mais reste présente.

 

Les managers les plus diplomés sont ceux qui ont

la perception la plus faussée sur les handicapés :

sympathiques mais inefficaces car lorsque l'on a un

niveau d'études élevé, afin de se sentir supérieur, on

met une distance vis-à-vis des groupes inférieurs.

De plus, durant leurs études, les managers ont suivi

un procésus de catégorisation.

Les managers associent les personnes handicapées

à des personalités courageuses, déterminées et

combatives... mais seulement dans la sphère privée.

Tandis que dans le monde professionnel, elles sont

considérées comme des victimes, des personnes fragiles, lentes et incompétentes.

 

Ainsi, tous ces facteurs provoquent une exclusion tout en créant un frein à l'emploi.

 

Il faut alors briser la glace avec les handicapés pour aller au-delà des stéréotypes et les faire évoluer en les employant par exemple comme stagiaires et en créant des périodes d'alternance. Il faut aussi les orienter professionnellement au plus réaliste selon leur handicap.

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