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B- La sous-qualification des handicapés

 

 

Les employeurs ont du mal à recruter des personnes handicapées du fait que celles-ci ne possèdent pas un niveau de qualification et de formation professionnelle suffisant. Ainsi, 80% des travailleurs handicapés n'ont pas le Bac mais un niveau CAP/BEP, contre 56% dans la population générale, en France en 2013 et les entreprises recherchent au minimum des profils de niveau Bac+2. 1,8% des personnes handicapées ont un Bac+3 en poche en 2011. Nous pouvons observer que parfois le manque de qualification est dû aux difficultés d'accès à la scolarisation

 

La sous-qualification leur ferme les portes dans certains secteurs à hautes qualifications tels que la banque, les assurances et certains domaines de la fonction pulique...

Les handicapés sont donc assignés à des contrats courts (CDD) et travaillent à temps partiel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La plupart des handicapés ont un niveau modeste. Le secteur industriel tel que la métallurgie, les entreprises de services spécialisées dans la propeté embauchent des handicapés contrairement aux entreprises de services plus haut de gamme.

D'où le rôle de l'Agefiph qui propose aux étudiants handicapés, dès la terminale, une formation professionnalisante. Ainsi, grâce à cela, en 2008, 80 000 personnes ont été formées et plus de 3 000 autres ont créé leur propre activité.

 

Qu'est ce que l'Agefiph ? C'est l'Association de Gestion des Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Handicapés, (cf : Les aides).

 

Néanmoins, le nombre de contrats d'alternance qui ont fait l'objet d'une prime versée par l'Agefiph a augmenté de près de 70% durant les dernières années.  De plus, le nombre de jeunes handicapés étudiant dans le supérieur a doublé selon l'Insee. Ainsi, la sous-qualification des handicapés les freine mais une bonne partie d'entre eux arrivent à passer outre.

 

Le principal problème reste l'inéquation entre l'offre et la demande. Ainsi, il peut y avoir un manque de candidats pour des postes opérationnels (cuisiniers, magasiniers...), contrairement aux demandes de postes administratifs pour lesquels le système éducatif les a formés.

 

Les cadres handicapés sont très peu nombreux et ce sont avant tout des personnes entrées valides dans l'entreprise et dont le handicap est consécutif à un accident de la vie ou du travail.

Un handicapé peut donc bénéficier d'un très bon niveau d'études ; cependant, si sa déficience est apparue postérieurement, il est très certain que celui-ci peine à trouver un travail.

 

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